Après une série de bowls disons ordinaire, il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses. La grosse saison des bowls NCAA se situe principalement du 28 décembre au 1er janvier. Lors de ces 4 journées, 23 des 25 équipes du TOP 25 s’affrontent, du vrai bonbon. Dans cet article je vous présente 5 matchs à surveiller lors de ces 4 jours. Je vous donne même le favori ainsi que ma prédiction pour chaque match si vous êtes du genre gambler et voulez miser sur les matchs. Je n’inclus pas les demi-finales du championnat national, j’y consacrerai un article complet la semaine prochaine. Sortez-les restants d’après Noël, allez-vous acheter un 6 pack de votre bière préféré et installez-vous sur votre lazy boy, c’est parti!
On commence avec les deux équipes qui ont perdu leur match de conférence respectif. C’est donc deux équipes qui ont terminé la saison avec une déception qui s’affronte pour un bowl qui n’est pas dans les 6 bowls majeurs. On peut se poser la question si ces deux équipes seront motivés à offrir une performance de qualité. Personnellement, je crois qu’avec les deux entraîneurs de ces équipes, ils seront bien préparés. David Shaw (Stanford) et Gary Patterson (TCU) sont deux des entraîneurs les plus constants de la NCAA. Shaw a pris la barre de Stanford après le départ de Jim Harbaugh en 2011 et offre une équipe compétitive année après année. Les partants NFL provenant de Stanford sont nombreux et semblent toujours offrir un joueur fiable et robuste. Pour sa part, Gary Patterson termine sa 17ème année comme entraîneur-chef de TCU. Il a pris cette petite équipe et l’a menée jusqu’au sommet des puissances NCAA. Reconnu pour des défensives robustes, TCU doit être respecté à chaque année.
Si on se penche sur le terrain, Stanford possède un finaliste au trophée Heisman en Bryce Love au poste de porteur de ballon. Lors du championnat de conférence de la Pac-12, il semblait blessé à une cheville et cela a rendu la tâche beaucoup plus difficile pour l’offensive de Stanford. Avec plusieurs semaines de repos, on peut s’attendre à une meilleure productivité. Du côté de TCU, le quart-arrière Kenny Hill se devra de connaître un fort match. Le joueur de quatrième année a connu une carrière en montagnes russes. Il a débuté sa carrière à Texas A&M mais a décidé de transféré à TCU après beaucoup de compétition au poste de quart. Il est un très bon athlète et est dangereux comme coureur. Comme passeur, il est capable du meilleur comme du pire avec des matchs de 300 verges comme des matchs de 125 verges. Stanford possède une défensive solide donc la tâche ne sera pas facile.
Favori : TCU par 2.5 points
Prédiction : 28-24 Stanford
Autre que les deux matchs de demi-finale du championnat national, ce match me semble le plus intéressant. Si vous voulez voir des futures stars NFL, vous serez choyés. Ces deux équipes possèdent un nombre impressionnant de vedettes qu’on verra dans les prochaines années dans la grosse ligue. Ces deux équipes sont les champions de leur conférence (Big Ten et Pac-12) respectives. Ohio State se voit rejeté des demi-finales ayant été boudée par le comité malgré leur championnat de conférence et 3 victoires contre des adversaires du top 15. USC n’était même pas dans la conversation pour les séries malgré une difficulté d’horaire impressionnante. C’est donc deux équipes mal-aimés du comité qui s’affrontent afin de prouver leur qualité.
Quand USC a le ballon, tous les yeux sont sur Sam Darnold, considéré comme un des meilleurs quart-arrières pour le prochain repêchage de la NFL. Par contre, si l’offensive de USC veut avoir du succès, ils devront être capables de courir le ballon de façon efficace. La raison est très simple : la ligne défensive de Ohio State est la meilleure au pays pour mettre de la pression sur le quart-arrière. Sam Hubbard, Nick Bosa, Tyquan Lewis et Jalyn Holmes sont 4 ailiers défensifs. Par contre, lors de situations évidentes de passes, ces 4 joueurs sont sur le terrain pour une formation que Ohio State appelle les rushmen. Les 4 ont combiné pour 22 sacks cette année. C’est sans compter les 15 autres sacks des autres partants en défensive des Buckeyes. Si USC n’est pas en mesure de limité les situations de 3ème et long, Sam Darnold va trouver la journée très longue. Le succès passe donc par le porteur de ballon Ronald Jones II (1486 verges, 18 TDs) afin de ralentir cette pression au quart-arrière.
Lorsque Ohio State a le ballon, la situation est inversée mais encore une fois, le jeu au sol est la clé, ce qui est la force des Buckeyes. Leur offensive est extrêmement équilibrée avec 273 verges par la passe et 250 verges au sol par partie. Cette équilibre donne beaucoup de maux de têtes à une défensive car il est très difficile de se concentrer sur un aspect. Par contre, le succès de l’offensive des Buckeyes passe par la course du quart-arrière J.T. Barrett. Les tendances sont claires, lorsque Barrett a du succès au sol, l’offensive est très productive. Lorsqu’une équipe limite l’efficacité de la course du quart-arrière, l’offensive perd son rythme et Barrett a de la difficulté à faire des passes précises sous pression. Dans le cas de USC, ils doivent donc empêcher cette course et prendre des risques quitte à amener des demis de sureté près de la ligne de mêlée. USC accorde 160 verges au sol en moyenne dans une ligue qui est plutôt reconnue pour des jeux de passes. Je crois donc que USC ne sera pas en mesure d’arrêter ce jeu au sol et Ohio State prendra une avance rapidement ce qui demandera trop de jeux de passes de Darnold.
Favori : Ohio State par 7.5 points
Prédiction : 38-28 Ohio State
Duel intéressant ici avec la deuxième meilleure équipe du Big Ten (Penn State) et une équipe qui faisait partie du College Football Playoff l’an passé (Washington). Du côté de Washington, l’entraîneur chef Chris Petersen fait du très bon boulot après avoir quitté Boise State pour une école majeure. Le quart-arrière Jake Browning avait connu une saison exceptionnelle l’an dernier (3400 verges, 43 TD, 9 INT) mais a vraiment connu une saison plus difficile cette année (2500 verges, 18 TD, 5 INT). Les statistiques ne disent possiblement pas toute l’histoire car son pourcentage de complétion a augmenté malgré la baisse de productivité. Je le considère comme un prospect intéressant dans le prochain repêchage s’il décide de ne pas revenir pour sa dernière année. Il n’est pas très grand (6’2) mais possède un très bon bras et est en mesure de courir avec le ballon lorsque l’opportunité se présente. S’il est capable de rejoindre son meilleur receveur, Dante Pettis, Washington sera en mesure de contrôler le match
De l’autre côté, il est facile de parler du porteur de ballon de Penn State Saquon Barkley mais je vais parler d’un joueur un peu moins connu. Mike Gesicki, un ailier rapproché a subtilement attrapé 9 passes de touchés du quart-arrière Trace McSorley. À 6’6 257 lbs, il est très difficile à couvrir en un contre un. Je crois qu’il sera la clé lorsque Penn State se retrouvera en situation de 3ème et long ou à la ligne des buts. Du côté de Washington, le plaqueur défensif Vita Vea est un monstre au centre de la ligne défensive. À 6’5 et 340 lbs, il fait penser à Vince Wilfork car il est en mesure de se déplacer rapidement pour un homme de sa grosseur. Je crois qu’il sera en mesure de ralentir le dangereux Saquon Barkley et forcer Penn State à utiliser la passe.
Favori : Penn State par 2 points
Prédiction : 31-20 Washington
Voici deux équipes qui étaient dans le top 4 il n’y a pas si longtemps. Wisconsin n’avait qu’à battre Ohio State dans son championnat de conférence pour terminer la saison sans défaite. Ils n’ont pas été en mesure de le faire et malheureusement ils se retrouvent au 6ème rang et doivent aller jouer Miami au Orange Bowl en Floride. Pour leur part, Miami était sur une lancée avec une domination de Notre Dame qui était classé 3ème à ce moment. Par contre, ils sont vite retombés sur terre avec un upset contre Pittsburgh et se sont faite complètement démolir 38-3 contre Clemson. On ne sait donc pas trop à quoi s’attendre de ces Hurricanes. S’ils veulent faire plaisir à leurs fans en Floride, ils devront jouer très bien en offensive et éviter les revirements.
Pour Wisconsin en offensive, le succès passe toujours par le jeu au sol. Le porteur de ballon de première année Jonathan Taylor a été phénoménal avec 1847 verges et 13 touchés. Wisconsin sort des porteurs de ballon de qualité année après année et Taylor semble avoir un beau futur dans la NCAA. La défensive de Miami est reconnue cette année pour causer beaucoup de revirements. Ils devront être en mesure d’arrêter le jeu au sol de Wisconsin pour forcer l’offensive à passer. Le quart-arrière Alex Hornibrook a lancé 15 interceptions cette année donc il semble avoir de la difficulté à éviter les erreurs. S’il a du succès, ce sera grâce à l’ailier rapproché Troy Fumagali. Le jeune homme de 6’6 248 lbs a été la cible préféré du quart avec 516 verges et 4 touchés cette saison.
La raison pourquoi je crois que Miami perdra ce match est l’inefficacité de leur offensive. Ils sont classés 58ème au pays pour les points par match et il n’y a tout simplement pas de joueurs qui semblent être en mesure de procurer une étincelle. La défensive de Wisconsin est très disciplinée et contre Ohio State, ils se sont faits brûler par trois longs jeux en début de partie mais ce sont ressaisis en deuxième demie. Miami n’a tout simplement pas les athlètes pour créer de la séparation dans la tertiaire. Le quart-arrière Malik Rozier devra forcer quelques passes et Wisconsin sera en mesure de capituler sur les revirements. Seule lueur d’espoir pour les Canes, si le petit receveur Braxton Berrios (625 verges, 9 TDs) peut connaître un fort match, Miami peut aspirer à la victoire.
Favori : Wisconsin par 6 points
Prédiction : 24-14 Wisconsin
Quoi de mieux que de passer son lendemain de veille du 31 à regarder un match intéressant? Le classique affrontement du Group of 5 contre une conférence a donné des duels épiques dans les dernières années. Le plus mémorable d’entre eux est certainement lorsque Boise State a surpris Oklahoma lors du Fiesta Bowl de 2007. L’année d’après, Utah avait battu Alabama et le Group of 5 était officiellement sur la map comme on dit. Cette année, on a un match intéressant avec UCF qui est la seule équipe de la NCAA à être invaincue, face à Auburn, une puissance de la SEC. Les questions à se poser concernent l’offensive de UCF. Avec 49.4 points par match, ils possèdent la meilleure offensive de la NCAA statistiquement. Par contre, la défensive de Auburn se classe 10ème au pays dans les points accordés. Leur offensive n’est pas mal non plus occupant le 25ème rang au pays. UCF devra donc marquer beaucoup de points pour avoir une chance.
Lorsque UCF a le ballon, le quart-arrière Mackenzie Milton est le général de cette offensive et le succès passe par lui. Le receveur Tre’Quan Smith est de loin la plus grande menace pour les Knights. Avec 54 attrapés pour 1082 verges et 13 touchés, il affiche une impressionnante moyenne de 20 verges par attrapé. Il devra faire quelques gros jeux afin de permettre à UCF de courir avec le ballon face à la solide défensive de Auburn. Sinon, comptez sur Jeff Holland, le numéro 4 de Auburn pour mettre de la pression sur le quart-arrière. Il compte 10 sacks ainsi que 3 échappés forcés.
En offensive, Auburn affiche un équilibre pratiquement parfait avec 225 verges par la passe et 228 verges au sol par match. Le quart-arrière de deuxième année Jarett Stidham a démontré une belle progression au courant de l’année avec 17 touchés contre seulement 4 interceptions. Le succès du porteur de ballon Kerryon Johnson aide beaucoup à enlever de la pression sur le jeu de passe. Le porteur de ballon de troisième année impressionne avec sa patience et sa robustesse en fin de course. Il me rappelle beaucoup le style de Le’veon Bell lorsqu’il attend patiemment que sa ligne offensive lui offre une brèche et on dirait qu’il est toujours capable de tomber par en avant et aller chercher des verges supplémentaires. Lors du match de championnat de conférence contre Georgia, il traînait une blessure à l’épaule et cela a clairement nuit à sa performance. Son état pour le match n’a pas été dévoilé encore mais on peut s’attendre à ce qu’il soit rétabli de cette blessure. Lorsqu’il n’est pas sur le terrain, l’offensive de Auburn perd de son mordant et Stidham ne semble pas encore prêt à porter l’équipe sur ses épaules. Finalement, je vous conseille d’observer le numéro 18 de UCF, Shaqueem Griffin. L’ailier défensif est né avec seulement une main. Pour un joueur de ligne défensive, les mains sont extrêmement importantes afin de contrôler son adversaire. Malgré cela, le jeune homme a accumulé 10 plaqués pour perte, 5.5 sacks, 1 interception, 2 échappés forcés dont un ramené pour un touché. Ce joueur est un exemple de persévérance et j’espère franchement le voir jouer un fort match.
Favori : Auburn par 9.5
Prédiction : 35-24 Auburn
C’est ce qui conclue le tour d’horizon des plus gros bowls avant les demi-finales. Je vous reviens la semaine prochaine avec un article en prévision des duels Oklahoma vs Georgia et Clemson vs Alabama. Sur ce, joyeuses fêtes à tous et bon football!
Lorsqu’on regarde l’horaire des bowls de la NCAA à venir, on peut se sentir très perdu. Après tout, cette année il y a 42 bowls différents. Cela fait donc 84 équipes éligibles. Vous devinerez que plusieurs bowls n’offrent pas un spectacle intéressant, alors pourquoi existent-ils? Dans cet article, je vais parler du concept des bowls, leur utilité ainsi que quelques matchs intéressants à suivre et les joueurs à observer pour la première vague de bowls du 16 au 27 décembre.
La réponse est oui. Ceci est d’autant plus vrai aujourd’hui’ avec l’arrivée du College Football Playoff il ya 4 ans. À chaque année deux des six bowls majeurs (Rose, Sugar, Orange, Cotton, Fiesta et Peach) sont hôtes des demi-finales menant au championnat national. Cette année, le Rose Bowl et le Sugar Bowl ont cet honneur. Lorsque ces bowls majeurs ne reçoivent pas les demi-finales du College Football Playoff, ils sont associés à des conférences ou choisis par le comité. Par exemple, le classique affrontement du Rose Bowl consiste des deux meilleures équipes des conférences Big Ten et Pac 12 s’ils ne sont pas déjà dans le College Football Playoff. L’an dernier, USC (Pac-12) a affronté Penn State (Big Ten). Il est à noter que ces deux équipes n’étaient pas considérées comme les deux meilleures de leur conférence car Ohio State et Wahington avaient été choisis par le comité dans le top 4. Néanmoins, le match a été excellent et c’est vraiment ce qui différentie ces bowls des autres. Les meilleures équipes de chaque conférence s’y retrouvent. Ces bowls sont généralement joués en dernier, entre le 29 décembre et le 1er janvier, une période que j’aime bien appeler ‘’The best damn time of the year’’, Noël peut bien aller se rhabiller. Pour un avant goût, voici la liste des bowls majeurs cette année. Tous les matchs sont présentés à ESPN donc surement TSN durant le temps des fêtes:
Pour être éligible à un bowl, la NCAA exige de jouer pour au moins .500, ce qui veut souvent dire une fiche de 6-6 avec les horaires standards de 12 matchs de la NCAA. Lorsqu’une équipe atteint ce plateau, elle est éligible de se faire choisir par le comité d’un certain bowl associé à sa conférence. Par exemple, la conférence Pac-12 est associée avec l’Alamo, Holiday, Foster Farms, Sun, Las Vegas et Cactus Bowl. En d’autres mots, si vous jouez dans la Pac-12 et que vous avez une fiche de 6-6 ou mieux, vous avez une chance de jouer dans un de ces bowls. Les comités ont le choix de leur équipe selon l’importance du bowl. Dans la situation précédente, l’Alamo Bowl a la priorité de sélection. Cette année, ils ont donc sélectionné la meilleure équipe de la Pac-12 après USC et Washington, 2 équipes qui jouent déjà dans un bowl majeur. Cette équipe est Stanford (#13). Ils ont également la priorité dans la conférence Big 12 donc ils ont sélectionné TCU (#15) la deuxième meilleure équipe de la Big 12 après Oklahoma. Ceci nous donne un très bon affrontement. Par contre, plus on descend dans la liste de priorité des conférences, plus la sélection est maigre et on se retrouve avec des affrontements moins excitants. Par exemple, le Cactus Bowl est un peu le petit frère de l’Alamo Bowl car il sélectionne lui aussi des équipes de la Pac-12 et de la Big 12. Par contre, ce bowl est 6eme dans la liste de priorité. Nous avons donc un affrontement Kansas State (7-5) vs UCLA (6-6). Disons que cela n’a pas le même attrait.
Pour toutes les associations de bowl, Wikipédia est votre ami : https://en.wikipedia.org/wiki/Bids_to_college_bowl_games
Outre les bowls majeurs, les autres parties sont vraiment considérées comme des récompenses pour les équipes ayant connues de bonnes saisons. Il y a aussi un aspect marketing à la chose car presque chaque bowl est sponsorisé par une compagnie. Cela nous donne des noms inspirants comme le Famous Idaho Potato Bowl, le Bad Boy Mowers Gasparilla Bowl et le Cheribundi Tart Cherry Boca Raton Bowl. Je vous jure que je n’ai inventé aucun de ces noms, ce sont des vrais bowls. On connaît bien l’amour de l’argent de nos cousins du sud donc cela n’est pas très surprenant. Le nombre de bowls augmente constamment et tant et aussi longtemps que les compagnies paieront pour mettre leur nom sur un logo, il y en aura autant. Est-ce nécessaire? Probablement pas mais ça donne l’opportunité à des équipes de se faire voir sur la scène nationale et il est intéressant de voir certains prospects NFL provenant de petites écoles se mettre en valeur pour le prochain repêchage. Finalement, règle générale, les bowls mettent aux prises deux équipes de conférence différentes ce qui donne des affrontements qu’on voit rarement en saison régulière. Cela amène de la variété et de la rivalité entre conférences afin de montrer laquelle est la meilleure. La ACC est sortie vainqueur de cette compétition l’an dernier avec une impressionnante fiche de 8-3 durant la saison des bowls 2016-2017.
Je sépare les bowls en deux vagues car le début de la saison consiste principalement de matchs de petites écoles. Ces matchs ne présentent pas un niveau de jeu élevé mais il peut y avoir tout de même de bons affrontements et des joueurs talentueux à observer. Personnellement, ces matchs m’offre la possibilité de voir à l’œuvre des futures étoiles de la NFL car nous savons que les bons joueurs ne viennent pas toujours des meilleures écoles. Carson Wentz en est la preuve parfaite cette année. Je vous propose donc 3 matchs intéressants et un joueur à surveiller dans chacun des matchs. Le prochain article sera dédié aux bowls majeurs de la nouvelle année. Bon football!
Même si j’ai mentionné cet affrontement plus tôt comme étant ordinaire, il nous permettra quand même de voir Josh Rosen à l’œuvre pour une dernière fois dans l’uniforme bleu poudre des Bruins de UCLA. Le grand quart-arrière est grandement considéré comme un choix du haut de la première ronde par les experts. Il possède pratiquement tout ce que vous voulez d’un classique pocket passer. Il n’est pas entouré de grand talent à UCLA. D’ailleurs, les rumeurs courent que dû au changement d’entraîneur à UCLA à la fin de la saison (Jim Mora s’est fait mettre à la porte en faveur de Chip Kelly), Rosen pourrait décider de ne pas participer au match afin d’éviter une blessure. Si tel est sa décision, ce match devient très peu intéressant mais je crois qu’il peut bénéficier d’une dernière audition afin de possiblement supplanter Sam Darnold de USC comme quart-arrière numéro #1 du prochain repêchage. Quoique les Browns possèdent le premier choix à date…Peut-être pas une mauvaise idée de rester #2 dans ce cas?
L’offensive de USF est classé 9eme au pays tandis que celle de Texas Tech est classée 17eme. Texas Tech est reconnu pour toujours avoir une mauvaise défensive alors on peut prévoir des points à la tonne. Si vous aimez les shootouts, ce match est pour vous. Le quart-arrière de dernière année de USF Quinton Flowers ressemble à Robert Griffin en version miniature. Lors du dernier match de sa saison contre UCF, il a lancé pour 503 verges et couru pour 102 avec 5 touchés au total. Malgré cette performance incroyable, son équipe a perdu. On peut se douter qu’il veut terminer sa carrière en beauté.
Un nom à retenir ici : Courtland Sutton. Le receveur de passes format géant est considéré par plusieurs experts comme LE meilleur receveur du repêchage de cette année et de l’année dernière. Mesurant 6 pieds 4 et pesant 216 livres, cet athlète possède tous les attributs pour être dominant dans la NFL. Julio Jones n’est pas une comparaison exagérée. Il est physique et possède assez de vitesse pour produire des jeux explosifs. Pour ceux qui iraient dire qu’il ne joue pas contre des équipes de premier plan, rappelons-nous que Randy Moss a joué pour Marshall, Terell Owens pour Tennessee-Chattanooga et Antonio Brown pour Central Michigan. Cet argument a toujours été exagéré selon moi et lorsqu’on regarde le film, il est facile de voir un joueur dominant, peu importe la compétition qui se retrouve devant lui. Pour un avant goût de ce joueur d’exception, voici un highlight :
La manière la plus sécuritaire d’évaluer la valeur d’un porteur de ballon est de vérifier son volume de travail. On additionne le nombre de portées et le nombre de passes tentées en sa direction par semaine pour y arriver. Plus le volume est élevé plus les opportunités de marquer des points seront au rendez-vous.
Chaque fois qu’un porteur a le ballon en mains, il y a une possibilité de marquer des points. Est-ce qu’à chacune de ces fois, il s’agit de la même valeur? La réponse est non pas du tout. Plusieurs facteurs entre en ligne de compte. On a qu’à penser à des joueurs comme Legarette Blount, Fred Jackson ou Mike Tolbert qui touchent (ou touchaient) au ballon seulement dans la zone payante. Chacune de leurs portées pouvaient rapporter six points additionnels à son propriétaire. Tous les pooleurs avertis savent qu’un porteur qui touche au ballon dans la redzone est une situation payante et que tous les porteurs qui n’ont pas cette chance le sont beaucoup moins. Puis, quels sont les autres facteurs? Est-ce qu’une passe a la même valeur qu’une portée?
Je me suis posé la question et pour en avoir le cœur net, j’ai fait mes recherches. En me basant sur les statistiques des saisons 2014 et 2015, j’ai pu ressortir la valeur moyenne de points marqués lors d’une portée et d’une passe tentée. Aussi surprenant que cela puisse paraître, une passe tentée au porteur est plus payante en moyenne qu’une portée, et ce, même dans une ligue standard qui n’accorde aucun point pour la réception.
Année | Points par portée | Points par passe tentée | Points par réception |
2014 | 0,58 | 0,76 | 1,04 |
2015 | 0,56 | 0,80 | 1,07 |
On peut voir qu’une passe tentée produit 31% plus de point qu’une course en 2014 et 43% de plus en 2015. Autrement dit, en 2015, un porteur visé 10 fois dans un match (on ne parle même pas ici d’attraper le ballon!) était plus payant qu’un porteur ayant effectué 14 courses. C’est énorme! Lorsque la passe est captée, on double pratiquement le nombre de point produit.
Année | Points par portée | Points par passe tentée Half-PPR | Points par passe tentée Full PPR |
2014 | 0,58 | 1,13 | 1,49 |
2015 | 0,56 | 1,17 | 1,54 |
En Half-PPR les porteurs visés vont marquer environ le double des points à chaque passe. Tandis qu’en Full-PPR, un porteur ayant 10 passes tentées en sa direction devrait marquer autant de point qu’un porteur ayant approximativement 27 portées!
En conclusion, assurez-vous de bien connaitre le système de pointage de votre pool pour savoir à quel point vous devriez favoriser les porteurs impliqués dans le jeu aérien. En cas de dilemme, n’oubliez pas que peu importe le système de pointage de votre ligue, une passe tentée est toujours meilleure qu’une course, et ce, même si ce n’est pas garantie que votre porteur attrapera le ballon!
Quart-Arrière//Porteur//Receveur//Tight End
Nom | BR | MAB | Consensus |
Aaron Rodgers | 1 | 1 | 1,0 |
Tom Brady | 2 | 2 | 2,0 |
Drew Brees | 3 | 3 | 3,0 |
Andrew Luck | 4 | 4 | 4,0 |
Russell Wilson | 5 | 5 | 5,0 |
Matt Ryan | 6 | 7 | 6,5 |
Kirk Cousins | 7 | 6 | 6,5 |
Philip Rivers | 9 | 9 | 9,0 |
Matthew Stafford | 8 | 11 | 9,5 |
Ben Roethlisberger | 11 | 8 | 9,5 |
Cam Newton | 10 | 10 | 10,0 |
Dak Prescott | 12 | 14 | 13,0 |
Marcus Mariota | 13 | 13 | 13,0 |
Andy Dalton | 14 | 12 | 13,0 |
Derek Carr | 16 | 15 | 15,5 |
Tyrod Taylor | 15 | 18 | 16,5 |
Carson Palmer | 18 | 17 | 17,5 |
Carson Wentz | 21 | 16 | 18,5 |
Jameis Winston | 19 | 19 | 19,0 |
Blake Bortles | 17 | 22 | 19,5 |
Eli Manning | 20 | 20 | 20,0 |
Sam Bradford | 22 | 25 | 23,5 |
Alex Smith | 25 | 23 | 24,0 |
Jay Cutler | 28 | 21 | 24,5 |
Mike Glennon | 23 | 27 | 25,0 |
Joe Flacco | 26 | 24 | 25,0 |
Brian Hoyer | 24 | 29 | 26,5 |
Trevor Siemian | 27 | 26 | 26,5 |
Jared Goff | 31 | 28 | 29,5 |
Josh McCown | 29 | 31 | 30,0 |
Cody Kessler | 30 | 32 | 31,0 |
Tom Savage | 32 | 30 | 31,0 |
Deshaun Watson | 33 | 33 | 33,0 |
Paxton Lynch | 34 | 34 | 34,0 |
Nom | BR | MAB | Consensus |
Le’Veon Bell | 2 | 1 | 1.5 |
David Johnson | 1 | 2 | 1.5 |
DeMarco Murray | 4 | 3 | 3.5 |
Lesean McCoy | 3 | 4 | 3.5 |
Jay Ajayi | 6 | 5 | 5.5 |
Devonta Freeman | 5 | 6 | 5.5 |
Melvin Gordon | 7 | 7 | 7.0 |
Lamar Miller | 10 | 8 | 9.0 |
Todd Gurley | 9 | 9 | 9.0 |
Jordan Howard | 8 | 12 | 10.0 |
Ezekiel Elliot | 12 | 10 | 11.0 |
Leonard Fournette | 11 | 11 | 11.0 |
CJ Anderson | 15 | 13 | 14.0 |
Isaiah Crowell | 14 | 15 | 14.5 |
Marshawn Lynch | 13 | 17 | 15.0 |
Doug Martin | 19 | 16 | 17.5 |
Spencer Ware | 17 | 19 | 18.0 |
Terrence West | 18 | 22 | 20.0 |
Christian McCaffrey | 21 | 20 | 20.5 |
Carlos Hyde | 16 | 25 | 20.5 |
Adrian Peterson | 30 | 15 | 22.5 |
Joe Mixon | 23 | 23 | 23.0 |
Bilal Powell | 31 | 18 | 24.5 |
Eddie Lacy | 26 | 24 | 25.0 |
Frank Gore | 24 | 26 | 25.0 |
Dalvin Cook | 22 | 29 | 25.5 |
Ameer Abdullah | 20 | 32 | 26.0 |
LeGarrette Blount | 34 | 21 | 27.5 |
Mike Gillislee | 28 | 27 | 27.5 |
Ty Montgomery | 25 | 33 | 29.0 |
Tevin Coleman | 27 | 34 | 30.5 |
Jonathan Stewart | 35 | 28 | 31.5 |
Rob Kelly | 33 | 31 | 32.0 |
Mark Ingram | 29 | 36 | 32.5 |
Paul Perkins | 36 | 30 | 33.0 |
Danny Woodhead | 32 | 35 | 33.5 |
Derrick Henry | 37 | 38 | 37.5 |
CJ Prosise | 45 | 37 | 41.0 |
Jamaal Williams | 43 | 39 | 41.0 |
James White | 41 | 43 | 42.0 |
Jeremy Hill | 40 | 44 | 42.0 |
Samaje Perine | 39 | 45 | 42.0 |
Kareem Hunt | 44 | 41 | 42.5 |
Matt Forte | 38 | 47 | 42.5 |
Marlon Mack | 50 | 42 | 46.0 |
Latavius Murray | 46 | 48 | 47.0 |
Theo Riddick | 42 | 52 | 47.0 |
Jamaal Charles | 51 | 46 | 48.5 |
Darren Sproles | 58 | 40 | 49.0 |
Duke Johnson | 49 | 49 | 49.0 |
DeAndre Washington | 53 | 51 | 52.0 |
D’Onta Foreman | 52 | 54 | 53.0 |
Jonathan Williams | 47 | 59 | 53.0 |
Dion Lewis | 57 | 50 | 53.5 |
Darren McFadden | 55 | 55 | 55.0 |
Joe Williams | 54 | 57 | 55.5 |
Thomas Rawls | 48 | 63 | 55.5 |
Ryan Matthews | 61 | 53 | 57.0 |
T.J. Yeldon | 56 | 60 | 58.0 |
Alvin Kamara | 59 | 58 | 58.5 |
Chris Thompson | 63 | 56 | 59.5 |
Jacquizz Rodgers | 62 | 62 | 62.0 |
Robert Turbin | 60 | 64 | 62.0 |
James Connor | 64 | 61 | 62.5 |
Nom | BR | MAB | Consensus |
Rob Gronkowski | 1 | 1 | 1,0 |
Travis Kelce | 2 | 3 | 2,5 |
Jordan Reed | 3 | 2 | 2,5 |
Greg Olsen | 4 | 5 | 4,5 |
Jimmy Graham | 5 | 4 | 4,5 |
Tyler Eifert | 6 | 7 | 6,5 |
Kyle Rudolph | 7 | 6 | 6,5 |
Delanie Walker | 9 | 9 | 9,0 |
Martellus Bennett | 11 | 8 | 9,5 |
Zach Ertz | 8 | 12 | 10,0 |
Hunter Henry | 10 | 10 | 10,0 |
Cameron Brate | 16 | 11 | 13,5 |
Jack Doyle | 13 | 16 | 14,5 |
Coby Fleener | 14 | 15 | 14,5 |
Eric Ebron | 12 | 18 | 15,0 |
Julius Thomas | 17 | 13 | 15,0 |
Antonio Gates | 15 | 19 | 17,0 |
Benjamin Watson | 21 | 16 | 19,5 |
Jared Cook | 20 | 19 | 20,0 |
Jason Witten | 19 | 22 | 20,5 |
Dwayne Allen | 28 | 14 | 21,0 |
Charles Clay | 18 | 26 | 22,0 |
Evan Engram | 23 | 23 | 23,0 |
David Njoku | 24 | 25 | 24,5 |
Austin Hooper | 25 | 24 | 24,5 |
Jesse James | 22 | 30 | 26,0 |
C.J. Fiedorowicz | 26 | 27 | 26,5 |
Zach Miller | 34 | 21 | 27,5 |
Gerald Everett | 30 | 29 | 29,5 |
O.J. Howard | 27 | 33 | 30,0 |
Marcedes Lewis | 33 | 28 | 30,5 |
Austin Seferian-Jenkins | 29 | 34 | 31,5 |
Jermaine Gresham | 31 | 32 | 31,5 |
George Kittle | 32 | 31 | 31,5 |
Résumé du repêchage
Nous avons repêché 9e sur 12 équipe. Nous avons employé une stratégie RB heavy.
round par round | Alignement |
1. L. Mccoy | QB: P. Rivers |
2. D. Murray | RB1: L. Mccoy |
3. A. Jeffery | RB2: D. Murray |
4. J. Mixon | WR1: A. Jeffery |
5. M. Bryant | WR2: M. Bryant |
6. D. Montcrief | WR3: D. Montcrief |
7. W. Snead | TE1: K. Rudolph |
8. K. Rudolph | FLEX: J. Mixon |
9. J. Stewart | Bench: W. Snead |
10. T. West | Bench: J. Stewart |
11. J. Docston | Bench: T. West |
12. P. Rivers | Bench: J. Docston |
13. M. Stafford | Bench: K. White |
14. K. White | Bench: M. Stafford |
Qu’est ce que vous en pensez? Laissez nous un commentaire!
Beaucoup d’impondérables sont en jeu lors d’une signature aussi importante. Que ce soit le niveau de confiance des joueurs, la stabilité de l’alignement ou tout simplement l’image de l’équipe en question. Tentons de mettre tout ça de côté et de voir en chiffre si la signature du CH en valait vraiment la peine.
Après analyse statistique, en 2017, vingt neuf gardiens de but se qualifient comme étant des gardiens #1 (ayant jouer plus de 41 parties). Vingt sept de ces gardiens sont signés pour la saison prochaine. Voici différentes moyennes que j’ai pu retirer de l’analyse.
Moyenne des gardiens #1 | Carey Price | |
Pourcentage d’arrêt | .915 | .923 |
Moyenne de buts accordés | 2,53 | 2,23 |
Parties jouées | 57,7 | 62 |
Blanchissages | 3,7 | 3 |
Salaire | $4,746,296 | 10,500,000 |
Peu importe quel chiffre on observe, nous pouvons clairement prouver que Carey Price est supérieur à la moyenne des gardiens de but #1. À vrai dire, seulement deux gardiens ont mieux performé que lui en 2017 (Bobrovsky et Holtby). Par contre, il ne faut pas oublier qu’aucun autre gardien que Lundqvist ou Price sont payé au-delà de 7,5 millions de dollars. Le salaire de 10,5 millions est astronomique; c’est 2 millions de plus que n’importe quel gardien de la ligue!
Qu’est-ce qui serait arrivé aux Habs si le gardien moyen avait gardé les buts cette saison à la place de Carey Price? Pour l’exercice, je vais choisir le gardien de but ayant les statistiques les plus similaires à la moyenne. Trois gardiens ont un taux d’efficacité égal à la moyenne et ont joué 60 matchs ou plus, soit: Tuukka Rask, Jake Allen et Peter Budaj. Voyons voir leurs statistiques s’ils avaient eu la même charge de travail que Carey.
Jake Allen | Carey Price | |
Salaire | 4,3m | 10,5m |
Nombre de buts accordés | 152 | 138 |
Moyenne de buts accordés | 2,45 | 2,23 |
C’est très sommaire, mais on peut comprendre qu’un gardien #1 moyen dans la ligue nationale accorderait 14 buts de plus que Price sur 62 matchs, ou si vous préférez seulement 0,23 but de plus par match. C’est à peine un but de plus par quatre parties jouées.
Transposons maintenant cette statistique à l’offensive. Pour qu’un joueur puisse offrir la même production que Carey, il devrait générer pour l’équipe un total de 14 buts. Lorsque le contrat de Price entrera en fonction, il y aura une différence de salaire annuel approximative de 5,5 millions de dollars entre Carey et le gardien moyen. Est-ce qu’avec 5,5 millions de dollars le CH serait en mesure de trouver un joueur pouvant être à l’origine de plus de 14 buts par année? Si c’est le cas, les chiffres semblent nous dire que les Canadiens n’ont pas fait une bonne affaire.
L’époque où les porteur de ballon étaient jugés comme étant un mauvais choix de première ronde, semble révolue. Ça n’aura prit que 5 ans et Ezekiel Elliott pour que tous oubli à quel point Trent Richardson, David Wilson, Jahvid Best, Donald Brown et bien d’autres furent un désastre pour leurs équipes respectives!
Les 3 derniers porteurs a avoir été sélectionnés en première ronde (Elliott, Gurley, Gordon) on eu un impact immédiat (ou presque) pour les franchises ayant misé sur eux. Est-ce qu’on peut vraiment se fier sur seulement trois porteur?
Selon le tableau de valeurs approximatives (VA) au repêchage de www.FootballPerspective.com, nous pouvons comparer la valeur réel des 5 premières années de chacun des porteurs versus la valeur qu’on attend d’une telle sélection.
Au total 39 porteurs ont été sélectionnés en première ronde entre 2000 et 2012 (pour une raison d’analyse les porteurs plus jeune ne sont pas inclus). Divisons les porteurs en 3 catégories:
Sélections de début de ronde (1 à 10)
Sélection de milieu de ronde (11 à 20)
Sélection de fin de ronde (21 à 32)
On peut constater qu’étrangement, plus l’équipe choisit son porteur tôt dans le repêchage, plus elle risque d’être perdante avec sa sélection. Selon nos analyses, lors des 16 dernières années, seulement deux porteurs sélectionnés dans les 4 premiers choix (position où plusieurs prévoit la sélection de Fournette) on offert une valeur approximative positive. Ses porteurs sont: Ezekiel Elliott (je touche du bois, ce n’est pas encore fait… mais en même temps, j’aurais aucun problème à jinxé les Boys) et Reggie Bush par la peau des fesses avec une valeur de +2,7. Les quatre autres porteurs sélectionnés entre la première et la quatrième position portent des côtes négatives.
Plus on approche la fin de la ronde plus les choix deviennent judicieux. La mise de départ étant moins élevée, c’est alors plus facile pour le porteur de dépasser les attentes. Est-ce que ces porteurs sont de moins bonne qualité? Pas vraiment, tout comme en début ou en milieu de ronde, on y retrouve plusieurs porteurs de franchise.
Quoi qu’on dise des porteurs de première ronde, ils ont une côte moyenne de VA positive. Le calcul étant porté sur les cinq premières années professionnel des joueurs les avantage. Contrairement à plusieurs positions, celle de porteur de ballon ne nécessite pas beaucoup d’adaptation. Ces joueurs sont appelés à produire immédiatement, rare sont les porteurs de premières ronde qui occupent un poste de second ou qui sont en phase d’apprentissage. Ayant l’espérance de carrière la plus courte du circuit, les porteurs se doivent de produire rapidement. Les entraîneurs et les directeurs généraux le savent aussi, c’est pourquoi ils tentent de tirer profit de leurs porteurs avant qu’il soit trop tard. Si nous allongions cette analyse au delà des cinq ans du contrat de recrue, probablement que la valeur des porteurs prendrait une baisse en comparaison aux autres positions. (Sujet d’une prochaine analyse?)
Toutes les équipes aimeraient repêcher le prochain Tomlinson, Peterson ou même Elliott. Par contre, en se fiant à l’historique du repêchage, c’est vraiment un coup de dés! De plus, même si le paris s’avère gagnant rien n’empêche le porteur en question de se blesser tôt dans sa carrière (Voir Jahvid Best et David Wilson). Quand on voit des porteurs comme Leveon Bell (2013) et David Johnson (2015) sélectionnés respectivement en deuxième et troisième ronde, on comprend que les porteurs de franchise ne se trouve pas seulement en première ronde.
Nous croyons fermement qu’il vaut mieux être patient lors de la sélection d’un porteurs. Avec la présence de plusieurs bons porteurs dans le repêchage, il serait judicieux d’attendre en fin de ronde pour en choisir un. Par contre, comme les cowboys l’an dernier, certains se justifieront de choisir un porteur tôt sous le prétexte que c’est la pièce manquante pour gagner le superbowl (San Francisco et Jacksonville ce n’est pas de vous qu’on parle). On s’attend même à des transactions. Certaines organisations sont tellement affamées, qu’elless s’avanceront pour avoir la chance (ou la malchance) de repêcher un porteur. Une décision du genre a beaucoup plus de chance de rater que de réussir (Voir l’article sur les transactions au repêchage). C’est à parier que ces directeurs généraux joueront leurs emplois sur un pile ou face le 27 avril en sélectionnant Fournette, Cooks ou McCaffrey! Si votre emploi en dépendait, lequel prendriez-vous?
Le football offensif de la dernière décennie dans la NCAA ne peut être défini que par un seul mot: spread. Ce type de système offensif est maintenant rendu la norme. Si on ne joue pas une forme de spread offense, notre offensive est considérée comme trop prévisible ou simple.
Clemson, Oregon, Ohio State, Oklahoma, même l’intimidante Alabama a commencé à inclure des concepts spread à son offensive. Qu’est-ce que le spread offense en gros?
L’université Oregon est définitivement l’une des universités pionnières de ce style avec le fameux no-huddle de Chip Kelly. Avec ce style, Kelly avait la possibilité d’utiliser plusieurs joueurs interchangeables et garder son offensive fraîche et rapide. Les concepts étaient simples, le cahier de jeu petit. Le succès de cette offensive est basé sur les décisions rapides et le timing. Après trois quarts de ce tempo insoutenable, la majorité des défensives s’écroulaient et il n’était pas rare de voir Oregon marquer 4 touchés au 4ème quart pour cause de pure fatigue. Les autres équipes ont apprises et le style est maintenant répandu à travers les plus grosses universités du pays. Bien que ce style d’offensive ait fait explosé le tableau indicateur et offre des scores qui ressemblent à des scores de basketball plus qu’à des scores de football, le style n’est pas sans conséquence. En voici quelques-unes.
Le Pro Style QB est une espèce en voie d’extinction
Vu que ce style offensif mets les décisions dans les mains du coach, le quart-arrière se voit chargé de moins de responsabilités. Il n’appelle pas le jeu dans le caucus, il ne fait peu ou pas d’ajustements à la ligne de mêlée et sa lecture de couverture est souvent limité à une ou deux options. Après ça, il coure ou se débarrasse du ballon. Cela à pour cause d’offrir aux équipes NFL des quart-arrières handicapés des capacités nécessaires pour gérer une offensive pro. Jared Goff n’était certainement pas digne du premier choix l’an dernier. Pourtant, le fait qu’il vienne d’une offensive qui est considéré plus traditionnelle a fait exploser sa valeur aux yeux des équipes. Les équipes NCAA recherchent de plus en plus des athlètes à la position afin d’exceller dans ce type d’offensive. Ce type de joueur ne fait pas la transition au niveau professionnel de façon très constante.
Les joueurs de ligne offensive ne peuvent plus protéger le quart-arrière
Vu que cette offensive est basée sur le timing et les passes courtes, le nombre de joueurs de ligne offensive capable de protéger le quart-arrière sur un 7 step dropback se fait de plus en plus rare. Ces mastodontes sont habitués de protéger pendant 2 secondes et de se rendre au deuxième niveau ensuite. Demandez-leur de bloquer Khalil Mack pendant 4 secondes? Un gros bonne chance. Le standard pass protection est devenue très rare dans la NCAA. On veut souvent des joueurs de ligne athlétiques qui peuvent se déplacer et sont assez en forme pour soutenir le rythme de jeu effréné du sans caucus. Le jeu au sol en souffre aussi alors que le bon vieux power offense n’est presque plus. Stanford est une équipe qui le préconise encore et ce n’est pas une surprise que cette école produit des joueurs de ligne offensive de qualité année après année. Wisconsin, Iowa et LSU sont d’autres exemples.
Les receveurs de passes ne maîtrisent pas un arbre de tracés complet
Étant donné le style rapide de l’offensive, les arbres tracés du spread sont relativement simples. Les options routes sont très rares et règle générale, on ne demande pas au receveur de prendre des décisions relatives à la couverture devant lui. Cela devient un problème quand une équipe NFL désire avoir des concepts de passes variables selon la couverture (homme à homme VS zone). Les receveurs sortant du niveau collégial ne sont pas habitués à ces concepts et ne sont donc pas prêts à être sur le terrain rapidement. Personnellement, je trouve que c’est un des aspects qui est le moins considéré au repêchage et qui devrait l’être beaucoup plus. Le receveur coure vite….oui, mais peut-il comprendre mon cahier de jeux et contribuer rapidement?
La solution? Adapter son offensive
Les équipes NFL ne sont pas bêtes et l’influence du spread se voit partout dans la ligue maintenant. Il devient trop demandant d’attendre que les recrues apprennent les concepts, ils doivent contribuer dès maintenant. On garde donc les choses simples et on se croise les doigts pour avoir un bon quart-arrière entre les mains. Si on doit se contenter d’un quart-arrière médiocre, on lui propose des concepts connus et on essaie de lui rendre la vie plus facile. Un exemple parfait de cette stratégie est la progression de Dak Prescott cette saison.
Les partisants de la NFL attendent ce porteur depuis son année «Freshman». Un porteur comme il ne s’en fait plus, un vrai «old-school back»! Plusieurs équipes aimeraient mettre la main cet athlète. Par contre, pour le repêcher, il faudra bien se positionner dans le repêchage, car il ne sortira pas du top 10.
Les 49ers ont été très éloquents dernièrement à propos de leur deuxième choix. Il est disponible et s’ils ne l’échangent pas, San Francisco ont mentionné qu’ils repêcheraient peut-être Fournette. Nous ne croyons pas à cette rumeur. Par contre, ça met beaucoup de pression sur les équipes qui le convoitent.
Est-ce qu’un échange du genre pourrait être rentable?
Un deuxième choix au total a pour valeur approximative: 36,3 points pour les cinq premières années du joueur repêché. Ces années sont les plus importantes, car le joueur joue avec son salaire «abordable» de recrue. Pour avoir une idée de la production d’un porteur de premier plan durant les cinq premières années, voici quelques exemples comparables (Tous les RB sélectionnés top 10 first round de 2000 à 2011).
Parmi les neuf porteurs sélectionnés dans le top 10, seulement trois ont surpassé la valeur associée à un deuxième choix (36,3 points). D’ailleurs, ce 30% des porteurs ont vraiment excédé les attentes d’une manière phénoménale.
Maintenant, mettons de côté le deuxième choix et prenons comme cible la septième position (valeur de 29,3 points). Dans ce cas ci, 60% des porteurs ont surpassé la production moyenne d’un joueur sélectionné à cette position. Donc, ça ferait beaucoup plus de sens que Fournette soit sélectionné entre la sixième et la huitième position. Connaissant l’engouement pour ce joueur, il ne faut pas se surprendre qu’il soit sélectionné plus tôt.
En conclusion, sélectionner Leonard Fournette avec le deuxième choix n’est pas une mauvaise décision en soit, pour les 49ers. Par contre, nous ne conseillons à aucune équipe de payer un surplus pour s’avancer dans le repêchage afin de sélectionner Fournette en deuxième position.
Apparemment, Richard Sherman aurait jouer son dernier jeu à Seattle. Il aurait demandé à John Schneider de l’échanger. Sherman est sans contesté le demi de coin le plus polarisé depuis Deion Sanders. Il est aussi le demi de coin le plus dominant depuis Darrell Revis (Oui oui, Patrick Peterson est super bon aussi).
Un joueur de se calibre, ça ne se trouve pas à tous les coins de rue! (Sauf si t’es les Patriots… Malcolm Butler) John Schneider le sait et il exige la totale en échange de son joueur vedette. Les premières demandes s’apparentaient à : Un très bon joueurs ainsi qu’un choix de permière ronde. Évidemment, personne n’a répondu à l’appel! La demande est maintenant à la baisse, elle serait maintenant: Un premier choix ainsi qu’un choix de 4e ronde.
Est-ce que cette demande est raisonnable? Allons voir.
(Pour bien comprendre le tableau, prenez connaissance de la Valeur Approximative ici)
La valeur de Sherman semble en baisse depuis quelques années. En 2013, il a offert une valeur de 19 points au Seahawks (Sa meilleure saison en carrière), mais pour 2015 et 2016 combiné il n’a rapporté que 24 points.
Pour que l’échange soit rentable, il faudrait que les Raiders ou les Saints reçoivent une valeur approximative d’environ 13 points par saison, durant 2 ans (AV total d’environ 26 points). C’est une production que nous jugeons réaliste.
En conclusion, d’un point de vue de la valeur sur le terrain, les exigences de Seattle sont convenable. Richard Sherman devrait livrer une production similaire à la valeur des choix. Par contre, d’un point de vue administratif, en tenant compte de son salaire, c’est très cher payé!
Nous croyons que ce serait un bon échange pour Oakland. Le leadership que ce joueur peut apporter à cette jeune et talentueuse équipe vaux la peine, et ce, malgré le prix élevé. Pour ce qui est des Saints… on passerait à un autre appel.