Guide du parfait petit analyste de repêchage

Depuis quelques années, de plus en plus de fans du ballon ovale se mettent à l’exercice d’évaluer les joueurs qui sortent des rangs collégiaux en vue du repêchage de la NFL. C’est un exercice intéressant qui peut démontrer la variance d’une personne à l’autre et qui peut nous laisser voir pourquoi une équipe repêche un joueur plutôt qu’un autre. C’est bien connu que le repêchage est une science inexacte avec bon nombre de joueurs de première ronde qui ne parviennent pas à exceller dans la ligue et également des joueurs repêchés beaucoup plus tard qui deviennent des joueurs dominants. 

Année après année, on voit sortir des mocks drafts, des big boards; top 50, top 100, top 200! Ça devient étourdissant à la longue. Pour ceux qui aimerait se prêter au jeu, je vous présente ma façon de voir les choses lorsque j’essaie d’évaluer des joueurs pour le repêchage. Je vous présente 5 règles de base ainsi que mes critères d’évaluation pour chaque position. Vous allez voir…c’est peut-être plus de travail que vous le pensez à première vue. 

  1. Regarder du tape All-22

C’est l’aspect le plus important et de loin. Il est impossible de faire une évaluation juste en se fiant sur un highlight ou en regardant des matchs condensés sur Youtube. La vue All-22 permet de voir le terrain au complet et donc d’observer les couvertures de la défensive. Il est difficile d’évaluer un QB lorsqu’on ne voit pas ce qu’il voit. Comment savoir s’il a manqué un receveur démarqué si on ne voit pas le développement des tracés? Comment savoir si un demi de coin est compétent si on ne voit pas sa technique contre un tracé profond ou intermédiaire? Les seules positions qui peuvent être faites sans du All-22 sont les lignes offensives et défensives mais je préfère la vue ‘’tight’’ en arrière de la ligne pour bien voir le jeu de pied que l’on manque souvent avec une vue de côté. Plusieurs sites offrent du All-22 à un frais très modique, faites vos recherches sur Patreon.

  1. Avoir des paramètres/critères clairs dans votre évaluation de chaque position.

Ces paramètres peuvent varier selon les équipes et l’évaluateur, mais ils donnent une constance dans votre évaluation. Quart-arrière X est meilleur que Quart-arrière Y parce que il est plus précis et c’est mon critère #1 pour un QB. Accorder une importance à vos critères vous permettra de classer les joueurs par position de façon plus constante et logique. Ma façon de voir l’importance d’un critère sera peut-être différente de la vôtre et cela permet de comparer les classements de façon cohérente. Soyez bien à l’aise pour déterminer vos propres critères. Comme mentionné plus haut, c’est une science inexacte.  Mes critères pour chaque position sont à la fin de cet article. 

  1. Ne pas se laisser berner par le Combine. 

Année après année, il y a toujours un certain engouement pour ces entraînements en sous-vêtements auxquels se soumettent les meilleurs espoirs du repêchage. Tout comme plusieurs aspects de la NFL, je considère ce processus archaïque et on y accorde trop d’importance. Courir un 40 verges en ligne droite en position sprinteur est un indicateur peu fiable du ‘’game speed’’ d’un receveur. On peut l’utiliser pour confirmer ce que l’on voit en vidéo mais si un gars n’avait pas l’air si rapide ou compétent sur sa vidéo, le fait qu’il coure un 4,32 ne changera rien à ses compétences. Il est juste capable de s’entraîner pour ce drill spécifique.Il faut repêcher des joueurs de football, pas des sprinteurs. Et que dire de l’inutilité de cet exercice pour un joueur de ligne de 330 livres? Le test de bench press à 225 livres est également d’une absurdité sans nom. On serait beaucoup mieux servi à calculer la force d’impact des mains sur un coussin que de voir combien de fois un DL peut lever une charge légère pour eux à maintes répétitions. L’aspect entrevue est de loin ce qui donne le plus d’informations aux équipes et ça, nous n’y avons pas accès donc vaut mieux ne pas s’emballer avec le Combine. 

  1. Écouter/s’informer sur les parties étoiles (Senior Bowl et Shrine Bowl) et les Pro Days.

Le Senior et le Shrine Bowl sont une belle opportunité d’avoir plus d’informations sur des joueurs moins connus ou même des joueurs étoiles. Les joueurs passent une semaine complète d’entraînements sous la tutelle d’un groupe d’entraîneurs de la NFL, cette année les Lions et les Jets (on plaint les joueurs, mais bon…). Pas vrai je respecte Robert Salah et Dan Campbell. Les joueurs font plusieurs de 1 contre 1 ce qui peut permettre de voir des points plus techniques et l’esprit de compétiteur des joueurs. La partie du samedi est plaisante mais je crois que la semaine de pratique donne de l’information plus pertinente. NFL Network offre une belle couverture à chaque année avec Daniel Jeremiah et Bucky Brooks souvent sur place. La semaine de pratique se déroule du 31 janvier au 4 février et la partie est le 5 février. 

Les Pro Days tenus par les équipes après le Combine peuvent donner un peu plus d’informations sur des joueurs qui étaient blessés ou qui ont décidé de ne pas participer au Combine. Ces journées peuvent être très scriptées pour mettre les joueurs dans des situations avantageuses mais elles permettent aussi aux coachs de mettre les joueurs dans des drills spécifiques pour voir comment le joueur réagit à leur style de coaching. 

  1. Lire d’autres opinions que la nôtre…mais ne pas se laisser influencer trop rapidement.

Il y a plusieurs sites qui proposent des évaluations de joueurs. Ces évaluations vont peut être être très différentes des vôtres. Ce n’est pas parce que Mel Kiper trouve que Sam Howell est un QB de ronde 1 que c’est forcément la vérité. Faites confiance à votre évaluation faite au point #2. Si vous voyez un opinion qui diffère grandement, lisez les raisons pourquoi et retournez au tape si besoin. Vous avez peut-être manqué quelque chose, ou peut-être que le journaliste est dans le champ! On se rappelle que Chris Simms mettait Kellen Mond devant Justin Fields et Dyami Brown devant Jaylen Waddle l’an dernier. Les journalistes sont payés pour avoir des clics et il semble évident qu’ils sortent des évaluations controversées juste pour que les gens visitent le site ou écoutent leur podcast. Un de mes ‘’hot takes’’ est que Sean Rhyan de UCLA est un talent de première ronde comme LT, je ne vois pas ça sur beaucoup de sites. Je vais me fier à mes yeux et s’il sort en 3ème ronde mais devient un partant de qualité rapidement et bien…I told you so. S’il sort en surprise en première ronde, et bien une équipe aura vu la même chose que moi. Et s’il est mauvais, oh well, on apprend et on se reprends. 

Critères d’évaluation par position

Voici donc 5 critères par position qui me permettent de classer les joueurs. Le critère #1 est toujours le plus important et a plus d’impact. Si un joueur est très mauvais au critère #1, il est très peu probable qu’il obtienne une position haute dans mes classements. 

Quart-arrière

  1. Précision

La balle doit être facilement attrapable. La pire erreur est de lancer la balle trop haute, cela cause beaucoup d’interceptions. Voir Drew Brees pour un exemple de passes très précises.. Précision ne veut pas nécessairement dire pourcentage de complétion. Certaines équipes utilisent beaucoup de ‘’screens’’ ou de ‘’RPO’’ pour rendre la vie facile au quart. C’est le cas pour Sam Howell et Matt Corral cette année. 

  1. Prise de décision/Lectures

Capacité de prendre une décision rapidement selon la couverture et d’aller à une deuxième ou troisième option lorsque la première n’est pas disponible. Se débarrasser du ballon intelligemment s’ il n’y a pas de possibilités.

  1. Force du bras

Pas besoin d’être Josh Allen, mais si la défensive n’a pas peur de se faire battre dans les zones profondes, le plan de match devient difficile. Voir: Mac Jones vs Bills et Big Ben vs n’importe qui cette année. 

  1. Athlétisme

La majorité des quart-arrières qui ont du succès dans la NFL sont capables d’utiliser leurs jambes pour acheter du temps. L’époque du QB statue n’est plus.

  1. Niveau de compétition

Les QBs qui ont joué dans des ligues de niveaux inférieurs (FCS, Group of 5 faibles) peuvent prendre du temps à se développer. Il faut faire attention si un QB de divisions inférieures paraît bien contre des mauvaises défensives. 

Porteur de ballon

  1. Capacité à briser des plaqués/verges après contact

Les porteurs de ballons dans la NFL se font frapper à la ligne de mêlée ou en arrière de la ligne de mêlée BEAUCOUP plus souvent que dans la NCAA. Un porteur qui est capable de gagner 3 verges en se faisant frapper à la ligne de mêlée a énormément de valeur.

  1. Vision

Certains porteurs avec des grosses lignes ont des trous béants et ne sont pas habitués à lire leurs blocs. Il est important de voir un porteur qui a une bonne vision pour ne pas se ramasser avec un Trent Richardson. 

  1. Vitesse

Speed kills. Si un porteur n’a pas mon critère #1, il est mieux d’avoir de la vitesse. 

  1. Bloque de passe

Dans une NFL qui passe de plus en plus, le porteur va souvent rester en protection et doit être capable de bloquer un blitz de façon efficace.

  1. Qualité des mains

Un porteur qui peut ajouter une dimension par la passe ajoute des options, ce qui est bon. 

Receveur de passe: peut dépendre du rôle prévu: extérieur ou intérieur

  1. Créer de la séparation (combinaison de vitesse ET technique)

Hunter Renfrow avait couru un 4,59 à son 40 verges, ce qui est plus lent que la moyenne pour sa position. Par contre, il est un des meilleurs receveurs de sa classe pour se démarquer. Sa technique et sa capacité à changer de direction lui permettent de créer de la séparation facilement. À l’opposé, un joueur comme Jalen Raegor (4,47) n’est pas capable de se démarquer par manque de technique. 

  1. Qualité des mains

Plutôt simple comme critère et essentiel. Est-ce que le receveur a tendance à échapper le ballon?

  1. Catchs contestés

On parle de réceptions où un joueur défensif est à proximité et rend la tâche difficile. Le fameux 50/50 ball. Un receveur qui pourra gagner plus de la moitié de ces réceptions ajoute de la valeur à une offensive, particulièrement dans la zone payante. 

  1. Yards after catch

Capacité d’un receveur de briser des plaqués, aller chercher le premier essai sur une réception plus courte. Les couvertures sont serrées dans la NFL, il faut en faire un peu plus. 

  1. Versatilité 

Peux tu jouer les différentes positions de l’offensive (X,Y,Z) ou même RB comme Deebo Samuel. Un joueur comme Justin Jefferson qui peut être dangereux comme receveur inséré ou extérieur apporte une belle versatilité et peut exploiter des mismatch. 

Plaqueurs offensifs

  1. Jeux de pieds

Avec la vitesse des joueurs défensifs, un plaqueur doit être capable de bouger très rapidement. Le mouvement doit être fluide et les changements de directions rapides. Sans cet aspect, les Bosa et compagnies vont avoir une partie de plaisir.

  1. Centre de gravité

En plus d’être rapides, les EDGE sont souvent puissants en plus. C’est là qu’une bonne capacité à descendre son centre de gravité et contrer une attaque en puissance est importante. Pas nécessaire d’être super puissant (ça l’aide) mais une bonne technique peut faire le boulot. 

  1. Mains violentes

Un joueur de ligne avec la capacité d’installer ses mains sur un joueur défensif et de créer de la séparation est un atout important. 

  1. Athlétisme

Capacité de sortir sur des passes voilées, bloquer des secondeurs au deuxième niveau. 

  1. Nastiness

J’aime toujours voir un joueur de ligne qui termine ses blocs et qui ne lâche jamais. Ça devient très fatiguant pour une partie complète. Voir Trent Williams, Quinn Meinerz pour exemples. 

Joueurs de lignes offensifs intérieurs: Ici les mêmes critères sont utilisés mais dans un ordre différent pour les besoins de la position. La puissance est plus importante dû au fait qu’ils affrontent des joueurs beaucoup plus pesants. Mais les mêmes principes s’appliquent. 

  1. Puissance
  2. Jeux de pieds
  3. Centre de gravité
  4. Mains violentes
  5. Nastiness

Joueurs de périmètre (EDGE)

  1. Technique (mains, centre de gravité)

La capacité d’un joueur de ligne défensif à gagner avec la technique est mon #1 parce que c’est plus fiable que l’athlétisme pur. Par technique, j’entends la capacité à gagner un contre un en utilisant diverses techniques (swim, rip, spin) et/ou être capable de rentrer en dessous des épaulettes d’un joueur de ligne. Des gars comme Harold Landry et Brandon Graham font des carrières en étant moins gros et moins athlétique que beaucoup d’autres joueurs. 

  1. Athlétisme

Mais…c’est quand même une position qui avantage les athlètes élites. Myles Garett, domine parce que sa combinaison de force et puissance est inégalée. 

  1. First step

Un aspect qui peut compenser un manque d’athlétisme est le premier pas. Si un joueur est particulièrement adepte à se synchroniser avec le snap, cela peut donner beaucoup de fil à retordre aux plaqueurs offensifs. 

  1. Puissance

Un bon vieux bull rush est toujours efficace et il faut être en mesure de tenir son gap dans le jeu au sol. Un joueur de EDGE en finesse peut avoir beaucoup de difficultés lorsqu’un gros plaqueur comme Trent Williams s’enligne sur lui ou même un bon tight end comme George Kittle. 

  1. Discipline

Il est important pour un joueur de cette position de garder ce qu’on appelle le ‘’contain’’. Les joueurs se font coacher cet aspect très bien au collège mais il peut arriver de voir un joueur trop agressif et se faire avoir sur des feintes, des read option ou se faire déborder par un QB athlète. 

Joueur de ligne défensifs intérieur: Peut varier selon le type de joueur, joueur de technique 1/Nose ou technique 3

  1. Centre de gravité

Une des principales tâches d’un defensive tackle est de tenir le fort au milieu de la ligne, particulièrement pour les tech 1/Nose. Ils ne peuvent pas se faire reculer aisément, même en situation de 2 contre 1. Garder son centre de gravité bas est donc primordial.

  1. Puissance

Un DT dérangeant est capable de pousser la pochette protectrice et rendre le QB inconfortable. Ça demande de la puissance ainsi que le points #3-4. 

  1. First step

Voir EDGE.

  1. Technique (mains)

Voir EDGE et Aaron Donald.

  1. Athlétisme

Surtout pour les techniques 3, il est bon d’être en mesure de se rendre au QB rapidement. Chris Jones de KC est probablement le meilleur exemple d’un athlète qui joue la position. 

Secondeurs

  1. Instincts

Étant une des positions qui demande le plus de versatilité, un bon secondeur doit reconnaître le jeu rapidement. Ça ne sert à rien d’être le meilleur athlète sur le terrain si tu te fais avoir par une feinte. Nick Bolton des Chiefs est un excellent exemple d’un athlète moyen qui compense par ses instincts. 

  1. Technique de plaqué

D’une évidence mais jamais à négliger. Certains secondeurs ont tendance à vouloir y aller pour le knock out trop souvent. 

  1. Athlétisme

Avec la qualité d’athlète présents en offensive dans la NFL d’aujourd’hui, être un athlète moyen rend la tâche difficile. Ceux qui peuvent exceller sans cet aspect sont excellents au point #1. 

  1. Couverture de passe

L’attaque aérienne gagne des championnats, malgré ce que le vieil adage dit. Il est donc important d’être en mesure de suivre les porteurs et les tight end en couverture de passe. 

  1. Pression sur le quart

Lorsque l’on appelle un blitz, il faut se rendre au quart. Avoir la capacité de battre des joueurs de ligne ou un porteur pour se rendre ajoute une grande valeur. Micah Parsons est le meilleur exemple cette année. 

Demi de coin

  1. Athlétisme/Vitesse

Une des rares fois que le Combine peut vraiment influencer mon classement. Le sprint de 40 verges moyen d’un receveur NFL est de 4,48 secondes. Si un demi de coin n’est pas capable de suivre cette moyenne, on peut être dans le trouble. C’est plus important que pour un receveur car le demi de coin doit suivre le receveur, il ne peut donc pas se fier sur sa capacité à faire des feintes, il doit suivre les feintes. Un demi de coin lent est donc une grande faiblesse. Il y a des exceptions comme Richard Sherman (4,56) mais elles sont rares. 

  1. Technique

Particulièrement important lorsque le joueur joue à proximité de la ligne ou en ‘’bump’’, l’utilisation des mains et la capacité de rediriger le receveur est vraiment important. La capacité à être bien positionné en couverture de zone est également important. 

  1. Ball awareness

On voit souvent le fameux mouchoir sortir pour interférence lorsqu’un demi défensif n’est pas en mesure de localiser le ballon, ça peut faire mal très rapidement. Les bons demis de coin sont capables de se situer sur le terrain et faire un jeu vers le ballon. Les meilleurs sont capables de faire plus d’interceptions. 

  1. Technique de plaqué

Pas le plus important mais quand même un point significatif contre le jeu au sol et sur des tracés courts. 

  1. Instincts

Être en mesure de prédire le jeu peut avoir beaucoup de valeur. Les meilleurs joueurs peuvent déceler une tendance et sauter sur un tracé court pour faire une interception. Il faut faire attention, des joueurs comme Trevon Diggs prennent beaucoup de risques mais donnent beaucoup de verges. 

Demi de sûreté: Peut varier dépendamment de la projection: FS ou SS

  1. Instincts

Troy Polamalu, Ed Reed, ces noms riment avec instinct. Un bon demi de sûreté est capable d’anticiper le jeu et de se retrouver aux alentours du ballon. Des fois c’est naturel, souvent c’est la capacité à écouter du film et déceler les tendances de l’offensive. 

  1. Athlétisme

Kyle Hamilton est 10/10 cette année sur cet aspect. La capacité de couvrir beaucoup de surface rapidement est non négligeable pour un safety. 

  1. Couverture de passe

Semble évident mais certains joueurs à cette position n’excellent pas particulièrement dans ce domaine, voir John Abram des Raiders. Il faut être capable de reconnaître les couvertures et être discipliné dans son assignation. 

  1. Technique de plaqués

Encore une fois une évidence mais certains joueurs développent de mauvaises habitudes au collège en étant trop agressif. On veut voir un plaqueur sûr lorsqu’il est souvent la dernière ligne de défense vers la zone des buts. 

  1. Big play ability

Ce certain ‘’je ne sais quoi’’ que des joueurs ont pour causer des revirements au bon moment. Derwin James excelle à ce niveau. 

Référence photo: https://www.hogshaven.com/2014/3/30/5555882/behind-the-scenes-what-it-takes-to-become-an-nfl-scout

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